Motivations

(Image extraite du Web. Si elle vous appartient et que vous souhaitez
que je la retire ou en précise la source, merci de me contacter).

L’esprit de Saint-Jacques perpétue la tradition d’accueil dans les refuges, les gîtes d’étapes qui balisent le Chemin de Saint-Jacques auprès des « locaux » et autres hospitaliers bénévoles...

Pourquoi parcourir à pieds autant de kilomètres, sans craindre la fatigue, le vent, la pluie, les ampoules aux pieds, le silence, la solitude, ... ? 

Chaque pèlerin y va de sa propre motivation :

• Appel intérieur, besoin de se ressourcer, quête de soi, aventure, découverte, rupture avec le monde moderne... 

• Parce qu’il réalise une promesse après des moments très difficiles

• Parce qu’il fait action de grâce

• Parce que l’heure des comptes arrive 

• Parce que le besoin de remise en question loin de la société, se fait ressentir 

• Parce qu’il recherche ce dialogue intérieur, de soi à soi, loin du quotidien 

• Parce qu’il veut accéder au pardon envers lui et envers les autres 

• Pour tout cela à la fois parfois aussi, comme c’est mon cas...

• Ou parce qu’il est simplement poussé par sa foi.

Ce qui est certain, c’est que ce n’est plus une sentence imposée mais un choix voire une force qui pousse et attire de manière incompréhensible, inexplicable.

Le pèlerinage est un « sacrifice » volontaire qui répond à une démarche spirituelle. 

Réunir le corps et l’esprit, lesquels vont fusionner, changer, se transformer, car en cours de route, l’effort est tellement grand !

On estime que 80 % des marcheurs qui parcourent d’une traite le Chemin, ressentent, en arrivant à Santiago, un appel spirituel indéfinissable alors qu’ils n’étaient, au départ, que 5 %... Et tant pis pour les « faux pèlerins » qui trichent avec leurs voitures entre les étapes...